Israelis rejoice at release of second group of Gaza hostages

A loud cheer swept through the crowd gathered at a Tel Aviv plaza known as Hostage Square, where giant screens livestreamed the long-awaited release of four Israeli hostages on Saturday, the latest to be freed under a Gaza ceasefire deal.Hundreds gathered at the square in the early morning in anticipation of the release of the four hostages, all women soldiers. Some attendees wore yellow t-shirts bearing the slogan: “You are not alone.”Many Israelis began to breathe a sigh of relief as the ceasefire and hostage release deal, which also sees Palestinian prisoners freed, got underway last Sunday after a 15-month ordeal.”I’m super excited, waves of excitement and happiness,” said Shlomi Ben Yakar, 54. “In the past it felt like a dream, and now it’s a good dream that is coming true.”All eyes were fixed anxiously on the screen for hours, awaiting the arrival of an International Committee of the Red Cross convoy at a square in the centre of Gaza City.As soon as the four women’s silhouettes appeared on the screen, cries of joy erupted, with many embracing one another tearfully in celebration.Karina Ariev, Daniella Gilboa, Naama Levy, all aged 20, and Liri Albag, 19, waved, smiled, and gave thumbs up as they were paraded on a stage in Gaza City, flanked by masked and armed militants.”The feeling is great, excitement, tears and joy, it’s all at once,” said Sima Ben Naim, a 70-year-old from Tel Aviv.”It’s not only happiness, we also have tears, and I hope all (the hostages) will return.”One woman cried and laughed holding up a picture of Levy, under whose name appeared the number 19, struck through and corrected with the number 20, indicating the age she turned while in captivity.There were more scenes of jubilation when Israeli military spokesman Rear Admiral Daniel Hagari announced on live television that the four women had arrived in Israel, after 477 days in war-ravaged Gaza.- ‘Bring them home’ -Hana Mamalia, a 71-year-old from Ramat Hasharon, told AFP: “I almost fainted, my husband had to hold me, I have no voice, it’s good, I hope all will return home in peace. Amen!”Militants seized 251 hostages during Hamas’s October 7, 2023 attack which triggered the war. Of those, 87 remain in Gaza, including 34 the military says are dead.The first, six-week phase of the ceasefire that began on Sunday should see the staggered release of a total of 33 Israeli hostages in exchange for around 1,900 Palestinian prisoners held in Israeli jails.”Bring them home now!” shouted a group of women in the crowd in Tel Aviv, echoing the slogan of the Hostage and Missing Families Forum campaign group.Many fear for the fate of the remaining hostages as far-right members of Prime Minister Benjamin Netanyahu’s ruling coalition oppose the ceasefire.Hours after Sunday’s hostage release was completed, thousands of protesters again gathered in Tel Aviv as they have done weekly throughout the war to pressure the authorities to secure the release of hostages.An AFP correspondent said the demonstrators chanted in support of the return of all remaining hostages, including those not slated for release during the first phase of the truce.”The families cannot breathe. We are under immense stress… We will do everything, we will fight until the end, until the last hostage” returns, said Ifat Kalderon, whose cousin Ofer Kalderon is still held in Gaza.Efrat Machikava, niece of hostage Gadi Mozes, said that “our hearts are filled with joy for the four hostages who returned to us today, but we are extremely concerned for our loved ones still held in terrorist captivity.”

Paris: un adolescent mortellement poignardé pour son téléphone, deux mineurs en garde à vue

Un adolescent de 14 ans a été mortellement poignardé vendredi soir à Paris après avoir refusé de remettre son portable à deux mineurs de 16 et 17 ans qui ont été placés en garde à vue, a indiqué samedi le parquet.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau s’est dit “horrifié par cette violence gratuite, résultat d’une perte de repères et de l’effondrement de l’autorité”, dénonçant sur X un acte “de barbares”.Alors que l’adolescent de 14 ans sortait de son entraînement de football peu avant 20H00 au stade Jules Noël, situé dans le sud du XIVe arrondissement de Paris à proximité du périphérique, “deux personnes ont réclamé son téléphone”, a relaté le parquet, sollicité par l’AFP.En réponse à son refus, un violent coup de couteau lui a été porté à l’épaule, ont précisé une source policière et le parquet. Un ami “a effectué les gestes de premiers secours et permis d’identifier les agresseurs”, a ajouté le ministère public.Deux mineurs, nés en mai 2007 et août 2008, demeurant dans le 14e arrondissement, ont été interpellés et placés en garde à vue.Prise en charge sur les lieux de l’agression, la victime a perdu connaissance et dû être réanimée à deux reprises avant d’être transportée par le Samu à l’hôpital Necker avec un pronostic vital engagé, selon la source policière.”Malgré la prise en charge médicale, le décès de la victime a été constaté vers midi” samedi, a annoncé le parquet.L’enquête, ouverte initialement pour “tentative d’homicide sur mineur de moins de 15 ans et extorsion avec arme”, porte désormais sur “l’infraction d’extorsion suivie de mort, crime faisant encourir la perpétuité”, a-t-on précisé.Selon le parquet, “les deux mineurs interpellés étaient déjà connus de la justice”. L’un avait fait l’objet d’une mesure éducative judiciaire en décembre 2023 pour des faits de vols et extorsion. Ils avaient tous les deux été présentés à la justice le 30 octobre 2024 pour des faits de vol commis avec violence, et ils avaient interdiction de contact entre eux.Le 3e district de la police judiciaire parisienne est chargé de l’enquête.Le club de foot de la victime, le PO, a exprimé sur son site et ses réseaux sociaux son “immense douleur” après le décès de ce joueur U15 (moins de quinze ans) après “une épouvantable agression”.La maire écologiste du 14e arrondissement Carine Petit a dit sur BFMTV avoir reçu “des signaux d’alerte, il y a un peu plus d’un an (…), qu’un petit groupe de jeunes rentrait dans le centre sportif, agressait, violentait ou menaçait de manière plus ou moins grave (…) ceux qui venaient au stade pour de bonnes raisons”.L’élue a ajouté y avoir “apporté des réponses”, en précisant que les deux interpellés “font déjà l’objet de mesures de la justice pour mineurs”, tout en relevant que ces mesures “n’ont pas suffi”.Dans un communiqué, la sénatrice LR et ancienne ministre Marie-Claire Carrère-Gée, élue de l’arrondissement, a dénoncé “la ghettoïsation de tant de quartiers du 14e”, et accusé Carine Petit et la maire PS de Paris Anne Hidalgo de se voiler “la face sur la grave insécurité qui y règne”.

Elon Musk appelle à la fierté d’être Allemand lors d’un meeting de l’AfD

Le milliardaire Elon Musk a appelé samedi les partisans de l’extrême droite allemande réunis à un meeting électoral à être “fiers d’être allemands”, en pleine polémique après son salut controversé considéré comme nazi par certains.”C’est OK d’être fier d’être allemand. Battez vous pour un avenir radieux pour l’Allemagne”, a déclaré l’homme le plus riche de la planète en intervenant en direct par vidéoconférence devant quelque 4.500 sympathisants de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) réunis à la Foire de Halle (est).Il a réitéré son soutien à ce parti qui incarne selon lui “le meilleur espoir pour l’Allemagne”, recueillant des applaudissements nourris du public réuni à ce grand meeting devant lancer la campagne de l’AfD pour les législatives du 23 février.Son intervention inédite intervient à un moment où l’homme d’affaires américain fait l’objet nombreuses critiques après avoir effectué à deux reprises un salut, décrit par certains comme “fasciste” ou “nazi”, tandis que d’autres défendent “un geste maladroit” lors d’un meeting de Donald Trump lundi soir. – “Se battre, se battre, se battre” – Lors de son intervention très décousue samedi, Musk a loué la “nation allemande” qui remonte à “des milliers d’années”. Il a dit avoir lu aussi que l’empereur romain Jules César avait déjà été “impressionné” par la volonté de combattre des tribus germaniques. Enfin il a repris sa diatribe habituelle contre l’actuel gouvernement du chancelier Olaf Scholz, qui, affirme-t-il, “réprime agressivement la liberté d’expression”. Elon Musk avait par le passé qualifié le dirigeant social-démocrate de “fou” et “d’imbécile incompétent” et le chef de l’Etat Frank-Walter Steinmeier de “tyran”.L’AfD doit donc “se battre, se battre, se battre”, notamment pour “plus d’autodétermination pour l’Allemagne et pour les pays d’Europe et moins de Bruxelles”, a-t-il dit. Le patron de SpaceX et Tesla, devenu allié et appui financier de Donald Trump lors de la campagne présidentielle en 2024, a multiplié récemment les déclarations tonitruantes de soutien aux partis d’extrême droite en Europe, utilisant souvent X comme porte-voix.Son ingérence dans les affaires européennes a été décriée par de nombreux dirigeants du Vieux Continent, à l’exception notable de la Première ministre italienne d’extrême droite Giorgia Meloni.- “Sauver l’Allemagne”Le 21 décembre 2024, Elon Musk avait officiellement déclaré sur X son soutien à la formation d’extrême droite allemande en écrivant : “seule l’AfD peut sauver l’Allemagne”.Début janvier, il avait organisé un échange sur sa plateforme avec la coprésidente de ce parti Alice Weidel pour réitérer son soutien.Le milliardaire américain l’avait notamment interrogé sur les accusations récurrentes d’affiliation entre les idées de son parti et celles du parti nazi d’Adolf Hitler.Alice Weidel lui avait répondu qu’au contraire, l’ancien dictateur allemand était en réalité loin d’être un conservateur comme elle.Samedi, elle a chaleureusement remercié le milliardaire. “Nous vous souhaitons à vous, au président Donald Trump et au vice-président JD Vance le meilleur pour rendre sa grandeur à l’Amérique”, a-t-elle lancé.L’AfD pointe actuellement en deuxième position des sondages pour les législatives du 23 février avec 20%, derrière les conservateurs de la CDU/CSU avec environ 30% des intentions de vote.Le parti hostile aux migrants profite d’une série d’agressions sanglantes qui ont ébranlé le pays ces derniers mois et dont les auteurs étaient étrangers.Ces actes ont enflammé le débat sur la politique migratoire, en pleine campagne pour les élections.Mercredi, une nouvelle attaque au couteau dans la ville bavaroise d’Aschaffenbourg (sud), commise par un Afghan en situation illégale et souffrant de troubles psychiatriques, a coûté la vie à un petit garçon de 2 ans et à un homme de 41 ans qui s’était interposé. 

Immigration: Retailleau est un “faux dur”, dit le RN, qui rejette sa circulaire

Le Rassemblement national a rejeté samedi la nouvelle circulaire du ministre de l’Intérieur sur l’immigration, le qualifiant de “faux dur” et appelant à refuser le principe même des régularisations de sans-papiers.”Il ne faut quand même pas être dupe. Ce que nous fait Bruno Retailleau, c’est finalement ni plus ni moins que décaler de deux ans le temps nécessaire à la régularisation, c’est-à-dire passer de 5 à 7 ans”, a déclaré sur franceinfo le député de la Moselle et porte-parole du RN Laurent Jacobelli.Le ministre de l’Intérieur, tenant de l’aile la plus à droite du gouvernement de François Bayrou, a présenté jeudi une nouvelle circulaire durcissant les conditions de régularisation des immigrés sans papiers. Elle exige notamment une durée de résidence de 7 ans contre 5 ans pour la circulaire de 2012 de Manuel Valls qui encadrait jusqu’ici les régularisations.”Monsieur Retailleau, c’est un faux dur, mais c’est un vrai mou parce qu’il est LR (Les Républicains), parce que depuis des années, ils ont accompagné l’immigration”, a accusé le député du parti de Marine Le Pen.”Ce qu’il faut, c’est dire clairement à tous ceux qui veulent arriver en France:  si vous arrivez en France illégalement, vous ne serez jamais régularisés. Sinon on va continuer avec les pompes aspirantes des clandestins”, a-t-il ajouté, prônant le chiffre de “zéro” régularisation.Concernant les métiers en tension, qui emploient beaucoup de sans-papiers, Laurent Jacobelli a appelé les étrangers qui voudraient les occuper à déposer des demandes de visas de travail.Dans le camp macroniste, la circulaire n’a pas été accueillie très chaudement non plus. “Cette nouvelle circulaire supprime les critères de régularisation exceptionnelle et systématise les OQTF (obligation de quitter le territoire français, NDLR). Cela risque de maintenir dans l’illégalité de nombreux étrangers parfaitement intégrés et respectueux des valeurs de la République”, a regretté la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, dans un entretien au Parisien. “Il faut que nous soyons cohérents et équilibrés (…) ne pas décourager des personnes qui travaillent, s’intègrent et ne posent aucune difficulté”, a-t-elle ajouté.En présentant sa nouvelle circulaire, Bruno Retailleau avait assuré vendredi que la régularisation n’était pas “un droit” mais “une mesure exceptionnelle”.Le texte précédent, la circulaire Valls, permettait de régulariser environ 30.000 personnes par an, et laissait une marge d’appréciation aux préfets pour accorder des titres de séjour.

Ligue 1: Monaco renoue avec la victoire et enfonce Rennes

Après quatre matches sans victoire en Ligue 1, Monaco a battu Rennes (3-2), très en difficulté depuis l’arrivée de l’entraîneur argentin Jorge Sampaoli, et retrouve provisoirement le podium, samedi lors de la 19e journée.Après le succès européen de mardi en Ligue des champions contre Aston Villa (1-0), la fin de semaine a été belle pour Monaco, qui fêtait les 40 ans du Stade Louis-II sous les yeux du Prince Albert. Très en difficulté en championnat après deux nuls et deux défaites, dont la dernière à Montpellier (2-1), les hommes d’Adi Hütter ont enfin retrouvé leur capacité à marquer.Un retourné sublime de Maghnès Akliouche (15e), auteur d’un grand match, puis le premier but de la recrue Mika Biereth (52e) et une belle conclusion d’Aleksandr Golovin (56e) ont gommé certaines errances défensives azuréennes.Si Monaco repart de l’avant avec 34 points, Rennes, en revanche, poursuit un surplace très inquiétant. En 2025, Sampaoli et ses hommes ont perdu tous leurs matches: cinq défaites en cinq matches, dont une contre Troyes en Coupe de France (1-0).Avec 17 points au compteur, Rennes reste à égalité avec Nantes, barragiste virtuel, qui reçoit Lyon dimanche.  Après un quart d’heure de mise en route, durant lequel Takumi Minamino, bien décalé a buté sur Brice Samba (10e), puis après une bonne talonnade de Mika Biereth, a frappé du bout de la chaussure sur le gardien rennais (14e), l’étincelle est venu d’Akliouche sur un centre de Vanderson. Et quelle étincelle!- Exceptionnel ciseau d’Akliouche -Le ciseau retourné du vice-champion olympique français, exceptionnel car effectué avec le pied intérieur, le gauche, a surpris Brice Samba et a permis à Monaco d’ouvrir logiquement la marque (1-0, 15e). Dans la foulée, Monaco a cru plier la rencontre. Mais bien servi en déviation par Mika Biereth, Aleksandr Golovin a frappé sans contrôle sur la barre transversale de Samba (17e).Tranquilles, les Monégasques ont poursuivi leur domination. Sans pour autant parvenir à doubler la mise, à l’image de la volée de Lamine Camara, non cadrée au terme d’une belle action collective (39e).Et puis, comme à Montpellier la semaine dernière, sur la première véritable offensive adverse, Monaco a concédé un but. La frappe enroulée de Ludovic Blas est très mal sortie par Radoslaw Majecki. Le jeune Camerounais Mohamadou Nagida, original latéral droit alors qu’il est gaucher et arrière gauche, été le seul à suivre. Il a été récompensé. Rennes a égalisé contre le cours du jeu (1-1, 45e+2).Mais Hütter ne se renie jamais. A la pause, il a encouragé ses joueurs à continuer à déstabiliser l’arrière-garde bretonne. Cela a fonctionné. Lamine Camara, plein axe, a parfaitement servi Biereth. L’ancien buteur de Sturm Graz a profité d’une erreur de jugement de Samba sur sa puissante frappe à ras-de-terre, pour donner l’avantage aux Rouge et Blanc.Contrairement à ce qui s’est passé en première période, Monaco n’a pas flanché par la suite. Et sur une passe calibrée d’Akliouche, Golovin a fait le break (3-1, 56e). Malheureusement, sur l’action, le capitaine Denis Zakaria, victime d’un tacle d’Azor Matusima, a été touché à la cheville droite et a dû quitter le terrain (58e).Dès lors, Rennes a poussé. Amine Gouiri, remplaçant de luxe, a bien réduit l’écart (3-2, 67e). mais cela n’a pas suffi pour des Rennais en crise.