La mairie de Paris va quitter le réseau social X

La ville de Paris va quitter le 20 janvier le réseau social X du milliardaire américain Elon Musk, où elle compte 2,2 millions d’abonnés, face à la “dérive” de la plateforme dont la maire Anne Hidalgo s’était retirée à titre personnel en 2023.”Par le biais de ses algorithmes, la toxicité croissante de X (ex-Twitter) empêche tout débat public équilibré et serein”, a déclaré jeudi à l’AFP Patrick Bloche, premier adjoint à la maire socialiste. “Depuis peu, X est soupçonné d’ingérence dans la vie démocratique de certains États”, dont l’Allemagne et le Royaume-Uni, justifie dans un communiqué la mairie, collectivité la plus suivie de France avec 2,2 millions d’abonnés sur le réseau où elle était active depuis 2009.”Face à cette dérive qui sape les fondements de la démocratie”, la ville de Paris quittera X le 20 janvier, jour de l’investiture du président américain élu Donald Trump qui a nommé Elon Musk, son fervent soutien, à la tête d’un ministère de “l’efficacité gouvernementale”.Plusieurs institutions et médias, français et européens, ont décidé de quitter X ces dernières semaines. En France, si certains responsables politiques à gauche s’interrogent, peu s’en sont retirés. En novembre 2023, Anne Hidalgo a été la première personnalité politique française à cesser son activité sur ce réseau où elle était suivie par 1,5 million de personnes. “Ca a été un sacrifice pas évident, car elle a perdu beaucoup d’audience” en migrant sur d’autres plateformes, a commenté Patrick Bloche.L’élu PS quittera lui-même X et souhaite que d’autres membres de l’exécutif municipal le suivent, “dans le cadre de la démarche citoyenne portée par #HelloQuitteX”.”Je ne crois pas à une stratégie de retrait unilatérale. Que X pose problème, c’est une évidence, mais quitter le navire pour laisser les seules voix réactionnaires s’y exprimer, je n’en vois pas l’efficacité”, a commenté auprès de l’AFP le sénateur Ian Brossat, co-président du groupe communiste au Conseil de Paris, qui fait partie de la majorité municipale.L’élu LR David Alphand, co-président du groupe d’opposition Changer Paris avec Rachida Dati, a dénoncé sur X un “grave recul qui met en lumière le repli idéologique de la gauche parisienne” et “va dégrader la qualité de l’information apportée aux Parisiens”. 
La ville de Paris va quitter le 20 janvier le réseau social X du milliardaire américain Elon Musk, où elle compte 2,2 millions d’abonnés, face à la “dérive” de la plateforme dont la maire Anne Hidalgo s’était retirée à titre personnel en 2023.”Par le biais de ses algorithmes, la toxicité croissante de X (ex-Twitter) empêche tout débat public équilibré et serein”, a déclaré jeudi à l’AFP Patrick Bloche, premier adjoint à la maire socialiste. “Depuis peu, X est soupçonné d’ingérence dans la vie démocratique de certains États”, dont l’Allemagne et le Royaume-Uni, justifie dans un communiqué la mairie, collectivité la plus suivie de France avec 2,2 millions d’abonnés sur le réseau où elle était active depuis 2009.”Face à cette dérive qui sape les fondements de la démocratie”, la ville de Paris quittera X le 20 janvier, jour de l’investiture du président américain élu Donald Trump qui a nommé Elon Musk, son fervent soutien, à la tête d’un ministère de “l’efficacité gouvernementale”.Plusieurs institutions et médias, français et européens, ont décidé de quitter X ces dernières semaines. En France, si certains responsables politiques à gauche s’interrogent, peu s’en sont retirés. En novembre 2023, Anne Hidalgo a été la première personnalité politique française à cesser son activité sur ce réseau où elle était suivie par 1,5 million de personnes. “Ca a été un sacrifice pas évident, car elle a perdu beaucoup d’audience” en migrant sur d’autres plateformes, a commenté Patrick Bloche.L’élu PS quittera lui-même X et souhaite que d’autres membres de l’exécutif municipal le suivent, “dans le cadre de la démarche citoyenne portée par #HelloQuitteX”.”Je ne crois pas à une stratégie de retrait unilatérale. Que X pose problème, c’est une évidence, mais quitter le navire pour laisser les seules voix réactionnaires s’y exprimer, je n’en vois pas l’efficacité”, a commenté auprès de l’AFP le sénateur Ian Brossat, co-président du groupe communiste au Conseil de Paris, qui fait partie de la majorité municipale.L’élu LR David Alphand, co-président du groupe d’opposition Changer Paris avec Rachida Dati, a dénoncé sur X un “grave recul qui met en lumière le repli idéologique de la gauche parisienne” et “va dégrader la qualité de l’information apportée aux Parisiens”.